Une équipe de recherche de l’Université de Sherbrooke a fait ressortir un portrait assez problématique en santé mentale de la population québécoise en temps de pandémie, notamment chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans. Chez les jeunes adultes, on note un ensemble de symptômes correspondant à un trouble d’anxiété généralisé ou de dépression dans une proportion de 37%. Paradoxalement, c’est aussi dans cette tranche d’âge qu’on note le plus faible pourcentage de demande d’aide parmi ceux qui en ont le plus besoin.
Dans la majorité des textes qui traitent des meilleures stratégies individuelles pour prendre soin de sa santé mentale en temps de pandémie, nous retrouvons les suivantes:
– Demeurer actif physiquement
– Maintenir une vie sociale/familiale à l’intérieur de moyens sécuritaires
– Ne pas négliger son sommeil
– S’établir un horaire à chaque jour
– Prendre du recul pour se permettre de respirer/relaxer/méditer
Mais comment à la fois survivre à la pandémie et maximiser ses capacités d’études, en considérant que la majorité des cours se donnent encore toujours à distance? Les conseils suivants sont ceux d’une équipe de l’Université de Washington:
– Trouver le meilleure espace possible pour le travail, suffisamment privé et dégagé, qui serait de préférence différent de son espace de jeu.
– S’établir une routine de travail et la maintenir
– Se faire un bon plan de travail en le découpant en petites tâches à accomplir à chaque jour.
– Étudier/travailler à deux ou en équipe
– Prendre des notes durant les cours en ligne pour maximiser le focus et la capacité de rappel
– Faire une chose à la fois et éviter le « multitasking »
– S’établir une routine d’activités physiques
– Maintenir ses connections sociales
– Bien manger et s’établir un horaire de sommeil qui permet d’entamer le travail scolaire le matin.