Chronique

Un quart des étudiants à risque de burn-out

Une étude française à grande échelle dévoile d»autres faits troublants chez les étudiants de 18 à 24 ans. Voici quelques résultats de cette enquête réalisée par la Smerep:

Globalement, un paradoxe ressort: si 87 % des étudiants s’estiment en bonne ou excellente santé, ils sont néanmoins sujets au burn-out. Selon l’enquête, plus d’un jeune sur 5 serait susceptible d’être touché. Manque de confiance en l’avenir, insomnie et stress en sont les principales raisons, et 62 % des jeunes déclarent consommer des substances psychoactives (alcool, tabac, cannabis) pour «décompresser, déstresser, se calmer» ; et 55 % pour «oublier ses problèmes». Un changement notable par rapport aux enquêtes précédentes, où le premier motif invoqué était d’aider la socialisation.

Coté moral, les étudiants n’ont pas la forme: 68 % disent s’être sentis tristes ou déprimés au cours des 12 derniers mois sur une période d’au moins quinze jours. Un mal-être confirmé par un manque de confiance en l’avenir: un jeune sur cinq déclare en effet n’avoir pas confiance en l’avenir, pour lui comme pour ses proches. Si la majorité exprime ce mal-être auprès de ses proches, 34 % choisissent toujours de s’isoler.

Le burn-out est un phénomène qu»il est tout à fait possible de prévenir la plupart du temps. Une bonne organisation dans son horaire pour être à la fois efficace dans son travail et se permettre du repos et des loisirs, et de bons liens sociaux sont des facteurs importants. Mais il y a plus! Plusieurs autres conditions personnelles viennent en jeu lorsqu»il s»agit d»affronter efficacement le stress et surmonter les épreuves… quelles sont les vôtres?

Référence: http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/un-quart-des-etudiants-risque-un-burn-out

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